-Enfin! Je peux quitter mon agreste retraite, ces bois et ces fougères où je celai ma peine.
Je regagne la ville car on annonce, pour bientôt, la sortie du nouveau disque de Fugu!
-Hélas, quel tort m'ont fait les arbres de ces bois
Pour leur graver au sein le sujet qui m'offense?
Pourquoi vins-je fouler les fleurs en tant d'endroits,
Ces fleurs qui de mon mal souffrent par innocence?
Des tristes accents de ma voix
Sortaient mes plaintes désolées,
Etonnant parmi ces vallées
Les eaux, les rochers et les bois.
Mais vous m'excuserez, arbres, fleurs et ruisseaux,
Je serai bientôt loin, moi, votre obscur bourreau,
Car il arrive enfin, le beau Fugu nouveau!
-Notre retraite insulaire touche à sa fin, mon enfant!
Demain, nous rejoindrons le continent. Les oiseaux, nos amis, chantent partout l'arrivée de l'album de Fugu.
-Pour moi, le Larzac, c'est fini! Demain, je retourne à la ville et je campe chez mon disquaire. Je veux me tenir prêt pour la sortie du prochain Fugu.