vendredi 25 décembre 2009

Peter Sarstedt (1969)

Tu connais ça, Ptittedt?
C'est par des défrichements temporaires, "sarts" ou "essarts", qu'on parvient à étendre peu à peu, faiblement en somme, le domaine de sa culture. Il faut sarcler sans trêve.
Entrer, un peu par hasard, dans la sarabande des sites dévolus à la (pop) musique en tant qu'art, c'est entrer dans une danse qui fait perdre la tête; c'est goûter aux nectars entêtants d'un festin de Sardanapale; respirer l'âcre et stimulante essence de l'asaret; mordre au sarcocarpe fruit d'un savoir de bazar (mais le beau est bizarre!)... Je sais, je m'égare. (En bref, ça reste un loisir de satrape.)

Tiré de son sarcophage par Wes Anderson (et entraîné à bord du "Darjeeling Limited" -logique, notre homme est né indien), voici ressuscité Peter Sarstedt, la star esthète -Ishtar barbata ou Astarté jet-set (fils de la lune et de la pluie, chantre de la volupté); Sâr (roi -en assyrien) ou tsar du folk psychédélique anglais, auteur d'une rengaine ("Where do you go to, my lovely"), devenue rare, qui connut un temps la tête des charts. "My Resistance is low", chantait son frère (Clive Robin Sarstedt); la notre est anéantie, lorsque résonne l'album ci-joint, beau comme une cathédrale. More lollipops for you, donc, mes amis. Sur ce, sayonara!





01 - I am a Cathedral
02 - The sons of cain are abel
03 - No more lollipops
04 - Stay within myself
05 - You are my life
06 - Sayonara
07 - Time. love. hope, life
08 - Blagged
09 - My daddy is a millionaire
10 - Once upon an everyday
11 - Mary Jane
12 - Time was leading us home
13 - Many coloured semi precious plastic Easter eggs
14 - Where do you go to (my lovely)



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