lundi 16 août 2010

Le 15 août, c'est la fête de la Vierge Marie, "Notre Mère qui êtes aux cieux"


Mais l'amour maternel, c'est quoi au juste?
Protection? Séquestration? Soins et dévouements, ou terrorisme de la serre close?



Voilà comment réagit le petit Jésus, dès l'âge de douze ans, aux manifestations de l'amour maternel et aux séductions de l'institution familiale:

"Or ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas.
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant.
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant;
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses.
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit: " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. "
Et il leur répondit: " Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père? "
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit."
(Saint Luc)



Une fugue de quatre jours, un agacement dédaigneux quand ses parents le retrouvent, la prise de conscience précoce qu'il parle une autre langue que celle de sa famille... drôles de preuves d'amour filial!

Quand on n'est pas le Fils de Dieu, qu'on n'a aucune vocation schismatique et qu'on n'est pas copain-copain avec les docteurs du coin, on fait comment pour échapper au marécage familial et au vampirisme maternel?


Quelques recettes:


1/ On peut jouer à


(mais ça ne mène pas loin)


2/ On peut se risquer aux


(mais ça ne marche pas toujours - ou alors pas très vite)



3/ On peut entretenir

(mais on s'y noie)



4/ On peut s'abandonner

(sans négliger le Bien)



5/ Ou alors


On peut s'élancer




(Eden, Eden, Eden)


D'autres recettes bientôt.
D'ici-là, à tous les candidats à la rupture, on dit




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