jeudi 19 août 2010

La Dame blanche



Séquence d'hantologie

8 commentaires:

  1. Lennart Kollberg27 août 2010 à 12:55

    Une personne cohérente. Et un pas très particulier. (Un pas, une démarche.) Une démarche bien cohérente avec n'importe quel autre élément visible ou plus généralement sensible, de sa personne.

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  2. Dites-nous en plus au sujet de cette "démarche". Qu'a-t-elle de si "particulier"? Hésitante, mal assurée, craintive, ou au contraire légère, fluide, olympienne...? nous transmettrons à la créature mi-spectrale mi-séraphique dont les évolutions vous fascinent.

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  3. J'aurais dû dire "personnel" plutôt que "particulier". En tout détail on y reconnaît la personne, et peu importe que ce détail soit comme ceci ou comme cela : c'est plutôt la cohérence interne des éléments qui compte. Mais je ne suis pas "fasciné" (j'ai horreur de la fascination), je suis désarmé (j'aime le désarmement). Disons que c'est un moment de désarmement dans la guerre entre les hommes et les femmes. Après, ça m'embête de qualifier une personne, même pour dire qu'elle me séduit plutôt. Choisir entre des épithètes aurait quelque chose d'obscène. Laissons-là dans l'interrègne. En tout cas c'est un moment de pause dans le sexuel.

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  4. Je voulais dire "laissons-la", pas "laissons-là"... (Il n'y a pas de "là", justement.)

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  5. Qu'est-ce donc que "le sexuel"? J'ai déjà entendu prononcer ce mot à plusieurs reprises, mais je n'en comprends toujours pas la signification. Peut-être pourrez-vous enfin m'éclairer.

    Telek (et Stilla, qui vous salue bien)

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  6. Un philosophe répondra peut-être. En ce qui me concerne, je considère qu'on sait déjà. Et si l'on ne sait pas déjà, on saura un jour. Cependant votre question a raison d'être : elle dit que la frontière est incertaine. Où je vois une "pause", certains verront peut-être la poursuite des hostilités sous une autre apparence. Ah, et il y a autre chose qui apparaît dans cette vidéo : c'est la classe sociale. J'y vois une gentillesse individuelle, que seule la classe méchante peut produire. Brave enfant du mauvais camp. (Où les enfants du bon camp sont presque toujours teigneux et grimaçants.) Evidemment je résume. On peut toujours affiner, redistribuer, repréciser, mais tout votre blog repose sur l'absence d'explications. Après je peux vous dire aussi que votre "Dame blanche" a des mains d'étudiante en Lettres, mais c'est juste empirique, par associations, ressemblances peut-être de simple hasard. Maintenant je veux bien jouer avec vous : si vous avez d'autres vidéos, je peux continuer de vous dire tout ce qui me passe par la tête. J'ai bien connu Asa Torrel, vous savez. J'ai appris auprès d'elle. L'intéressant serait d'aller de plus en plus dans l'indicible. (J'ai au contraire le sentiment d'être repassé par la surface dans ce message.)

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  7. Moi, je ne connais que Benjamin Thorel. Et je n'ai mené aucune enquête au Savoy, mais j'ai visité la Villa Savoye.
    Quant à l'antagonisme entre "bonne" et "mauvaise" classe sociale, vous savez bien qu'aujourd'hui "avec le nivellement, la libéralisation, cette espèce d'égalité, les bonnes, les ouvrières, les bourgeoises... tout est pareil". Excepté Stilla.
    Un conseil, pour finir: méfiez-vous de votre intérêt "désarmé" pour la nymphe de la vidéo; il paraît qu'on ne s'intéresse qu'aux gens de sa propre classe sociale.

    A très bientôt, j'espère.

    Telek

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  8. Je ne pensais pas à l'Asa du Savoy. Mais à l'Asa déboussolée par la mort de Ake. Celle que j'ai recueillie. J'avais du désir pour elle alors je l'ai amenée chez ma femme. Et j'ai mis de côté ce désir, même s'il y avait quelque chose de beau en lui. (Par ailleurs je suis toujours désarmé, depuis que j'ai tué accidentellement un homme.)

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