Dédié à notre ami Yannis, expatrié pour quelques mois au pays de Marcos Valle. "Les cariocas sont bruyants", se plaignait-il dans une missive récente. S'il connaissait notre voisin du dessus, ici, à Paris, il savourerait sa retraite brésilienne à sa pleine mesure. Quoi qu'il en soit, voici de quoi bercer son séjour -à l'ombre bienveillante des pères de la bossa nova.
Marcos Valle – Samba ‘68
01 The Answer
02 Crickets Sing For Anamaria
03 So Nice (Summer Samba)
04 Chup Chup, I Got Away
05 If You Went Away
06 Pepino Beach
07 She Told Me, She Told Me
08 It's Time To Sing
09 Batucada
10 The Face I Love
11 Safely In Your Arms
Marcos Valle- Mustang Cor De Sangue Ou Cor De Mel (1969)
01 Mustang Cor De Sangue
02 Samba De Verao 2
03 Catarina e o Vento
04 Frêvo Novo
05 Azimuth (Marcos Valle ao Piano)
07 Os Dentes Brancos Do Mundo
08 Mentira Carioca
09 Das Três Às Seis
10 Tigre da Esso Que Sucesso
11 O Evangelho Segundo San Quentin
12 Dialogo
Marcos Valle (1970)
01 - Quarentao Simpatico
02 - Ele e Ela
03 - Dez Leis
04 - Pigmaliao
05 - Que eu Canse e Descanse
06 - Esperando o Messias
07 - Freio Aerodinamico
08 - Os Grilos
09 - Suite Imaginaria
10 - Os Grilos (1967 single version)
Marcos Valle - Previsao do tempo (1973)
01 - Flamengo Ate Morrer
02 - Mem Paleto Mem Gravata
03 - Tira A Mao
04 - Mentira
05 - Previsao Do Tempo
06 - Mais Do Que Valsa
07 - Os Ossos Do Barao
08 - Nao Tem Nado Nao
09 - Nao Tem Nado Nao
10 - Samba Fatal
11 - Tiu-Ba-La-Quieba
12 - De Repente Moca Flor
Chers Telek et Stilla, votre dédicace et le choix des albums me vont droit au coeur ! Vous ne pouviez me faire plus plaisir ( la production de cet artiste manquant à ma discothèque) : seul l'imaginaire me permet réellement d'approcher un lieu, un pays, de faire sa connaissance. Or cette Bossa Nova, semble bien la porte d'entrée la plus séduisante pour accéder à ce Brésil si suave que nous aimons tous : ce Brésil qui n'existe sans doute que dans nos coeurs ( mais aussi dans le coeur de millions de Brésiliens... ). Ma réputation de râleur, circulant d'un hémisphère à l'autre, n'est visiblement plus à faire ( réputation, hélas, méritée... si ma femme en avait été informée, elle y aurait réfléchi à deux fois ! ). Tant pis pour moi... Veuillez recevoir mes plus affectueuses salutations. Votre dévoué, Yannis
RépondreSupprimerps : visiblement votre voisin ne gagne pas à être connu et ne mérite sans doute même pas cette sorte d'hommage... Moi non plus du reste. J'en suis tout de même touché, merci.
bonsoir, je me permets d'ajouter Garra à cette très belle liste, copie mono
RépondreSupprimerhttp://www.zshare.net/download/709276218eedfc89/
à bientôt, ahmede
Un super merci à vous, cher Ahmede.
RépondreSupprimerNous ne connaissions pas l'album —que l'on va s'empresser d'écouter. On vous en reparles très vite.
A bientôt, donc.
Cher Yannis,
RépondreSupprimercomme tu le sais, Telek a grandi à Rochefort. En confrontant la vision enchantée qu'en donne Demy dans son film et l'indigente réalité où s'engluait son adolescence, il sentait bien quelque chose d'irréconciliable. Pourtant je crois que, paradoxalement, ce contraste lui a permis d'apprivoiser la ville, d'y discerner une féerie plus secrète, plus modeste, sans lustre, plus austère; et je pressens que le sentiment initial d'un manque, d'une "coupure" a finalement fortifié en lui le désir d'incarner dans le réel une part de cet imaginaire chatoyant (car on ne peut se réfugier en permanence dans l'artifice -Minnelli ne dit pas autre chose).
Bref, renonce au solipsisme de la déploration, et ouvre-toi à "l'inconfort burlesque de la vie" (S. Bozon, à propos de Luc Moullet). Et, en ce domaine, il y a sans doute beaucoup à faire au Brésil.
P.S: rassure-toi, ta réputation est moins celle d'un râleur (je crois que sur ce plan Telek imbattable), que celle d'un violoniste et d'un photographe de grand talent (nous en avons des preuves ici-même!).
Porte-toi bien, et à bientôt.
Cher Telek, merci pour ta belle réponse. Minnelli, Demy, Moullet, Bozon, Telek, tous ces noms sont chers à mon coeur. Ces maîtres ne cessent de nous enseigner et naviguent à une altitude à laquelle nous espérons tous respirer un jour. Puis-je ajouter le nom de Pessoa ? ( cf la fin du poème " le bureau de tabac " où le fait de sentir le réel dans toute sa saveur procure au poète une joie qui finit par le guérir des maux évoqués plus haut. ) Je te remercie pour cette amicale leçon.
RépondreSupprimerVa pour la bouffée de tabac de Pessoa!
RépondreSupprimerA bientôt, ami.
Foi com uma grata surpresa que, ao entrar neste blog em busca de um álbum específico, encontro essas maravilhas do Marcos Vale, brasileiro como eu. De minha parte, muito obrigada. Eu me senti orgulhosa. Abraços do Brasil.
RépondreSupprimerSó aqui mesmo para Encontrar essas Relíquias do Marcos Vale.Parabéns pelas Postagens.
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