lundi 11 janvier 2010

"Ma seule étoile est morte"



R.I.P Eric Rohmer (1920- 2010)













2 commentaires:

  1. Bonsoir,
    je viens de découvrir votre blog - et j'en tombe à genoux (de Laurence de Monagham, bien sûr - mais pas que...)
    Il fallait donc que je vous le dise, c'est fait.

    Fred

    PS: en réaction à un post sur Roger Roger : on peut très bien s'appeler Denis Denis ("embrasse-moi ce soir", etc, etc)

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  2. Merci pour vos compliments, cher Fred, ils nous vont droit au coeur.
    Nous aussi, nous nous prosternons aux pieds du corps gracile de Claire. Pourtant, il faut le reconnaître, elle est loin d'être le personnage le plus attachant de ces chassez-croisés lacustres. Le seul ange véritable, surnageant au coeur de cette micro-communauté décadente, serait plutôt le personnage de Béatrice Romand -hélas congédié à la première moitié du film, laissant le spectateur aux prises avec un ramassis de mondains, prédateurs, coquettes, minets hâbleurs et grandes bourgeoise désoeuvrées. Il faut donc rendre hommage à ce rayon de soleil espiègle et mutin qui perce courageusement la tourbe des vices aristocratiques -masqués par l'éclat trompeur du soleil estival.

    Denis Denis; Roger Roger; JLG-JLG; Paris Paris; New York New York; Boeing Boeing; Sylvain Sylvain... Echo,tautologie, chiasme ou jeu de miroirs, il y a dans ce bégaiement comme un composé chimique d'agents hétérogènes: discrète réminiscence du babillage enfantin; usage primitif du comique de répétition; circularité monotone d'une totalité close et autosuffisante; réitération martelée d'un terme à quoi l'on confère la force d'une affirmation péremptoire ou d'une certitude irrécusable. D'accord, d'accord?

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