mercredi 30 décembre 2009

Charles Trenet - Que reste-t-il de nos amours?

Extrait d'un film intitulé "La Cavalcade des heures" (1943). Si ce galop-là ne vous tire pas des larmes, c'est que vous n'avez pas de coeur.

3 commentaires:

  1. Comment avez-vous deviné que cette chanson était ma favorite ? ( Nos affinités finissent par me donner l'illusion que vos pages me sont exclusivement destinées ! ) ... une version de Joao Gilberto me hante depuis plus dix ans... je ne l'ai jamais plus ré-entendue.

    RépondreSupprimer
  2. Je crois qu'il faut saluer aussi l'acteur : laisser son visage s'imprimer des émotions de la chanson qu'on a soi-même écrite et interprétée et dont on fait semblant d'écouter l'enregistrement, ce n'est pas rien. Ecran blanc du visage... Emotions projetées dessus... Oui, il a raison de se prendre la tête à deux mains, c'est magnifique. (Les deux premiers inserts sur la mémé sont bien pourlingues, par contre.)

    RépondreSupprimer
  3. Par principe, l'oeuvre de génie conquiert son autonomie, accède à l'universel, et se marque par la disparition illocutoire du poète. Dès lors, qu'est-ce qui empêche ce dernier de la re-découvrir et d'être saisi du même émoi qu'un auditeur anonyme venu s'abreuver à sa source? Il arrive aussi qu'un créateur revive dans son oeuvre le bouleversement qui en a constitué le noyau originel. En tout cas, le trouble de Trenet n'est pas feint -pas plus que le nôtre, sans la moindre érosion, à l'infini, chaque fois que retentissent ces mots: "Que reste-t-il de nos amours... baisers volés...".

    RépondreSupprimer