vendredi 18 décembre 2009

Les mannequins, enrobés de belles couleurs, s'exposent en plein jour tels des confiseries acidulées. Le barbier noir, enseveli dans l'ombre, trône dans les coulisses de ce rêve frelaté.
La scène du monde, où les modèles prennent la pose, n'est qu'une expansion illimitée de la vitrine; côtés cour et jardin, dans des replis obscurs, se trame en silence la vie basse et sans lustre.
Quand on voit les balayeurs maliens, qui s'activent dans les rues froides et désertes à cinq heures du matin, on se demande si les choses ont tellement changé.
(Merci à monsieur Klein)

1 commentaire:

  1. la voix chuchotée et railleuse de Monsieur Klein dans cette émission :
    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/affinites/index.php?emission_id=35060152

    quelques commentaires assez savoureux sur la mode et sur une époque ( rencontre avec Fellini par exemple ).

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