lundi 14 décembre 2009

Pendant les "fêtes" (où l'on s'ennuie tant -quand on ne règle ses comptes avec sa famille), Telek part retrouver ses amis de province, qui chantent et dansent dans les rues. A la différence des parisiens, ils sont très élégamment vêtus et ne craignent pas d'arborer des tenues aux couleurs éclatantes. Ils vivent dans une ville enchantée, repeinte aux couleurs du rêve.






Ces rues, Telek les a lui aussi arpentées tant de fois... qu'elles lui donnaient la nausée. Il aura fallu la rencontre de deux soeurs diaphanes, graciles et mutines, pour découvrir cette ville sous un nouveau jour. La vie avait repris des couleurs!


Vint alors le temps des premiers émois, l'Aurore des sentiments... et l'éveil à la musique.

Il y avait des filles si belles... et si distantes.

Elles dansaient toujours avec les garçons les plus vains, et les plus arrogants. Telek était bien trop timide pour oser les inviter.



A défaut de romances (ou de rapports plus incarnés) pour emplir ses mornes jours, Telek suivait des cours de piano. Ils étaient dispensés par mademoiselle Petit, une vieille fille dont la vieille maman somnolait dans une pièce attenante. Telek aurait préféré suivre les cours des soeurs Garnier. Elles conféraient à l'art un visage plus rayonnant.
Quand il ne jouait pas (guitare ou piano, avec si peu d'adresse), Telek réécoutait ses disques des Beach Boys.

Il rêvait en silence de prendre son envol.

Le père de Telek aussi était marin. Il portait le même costume blanc, avec casquette à pompon (que Telek conserve précieusement dans son armoire). On l'appelait "Jean-Jo".

Mais oui, vous avez découvert le poteau rose...

Telek vole rejoindre...

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